Les marchés financiers connaissent un début d’année chahuté avec une forte hausse de la volatilité. La cause première est le resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine rendu nécessaire par la montée de l’inflation aux États-Unis et qui inquiète les investisseurs. Le marché table désormais sur cinq hausses de 25 pb du taux monétaire américain en 2022.
Le marché s’attend à 5 hausses de taux cette année
Hausse implicite des taux des fonds fédéraux (bps) sur le marché à terme
Trajectoire des taux implicites du marché
1 an. 2ans. 3 ans - anticipations taux implicites vs taux neutre
Ces anticipations pénalisent particulièrement les valeurs de croissance, dont les revenus à venir sont sensibles au niveau des taux, et ont motivé une rotation sectorielle vers les secteurs plus « value ». L’indice Nasdaq 100 clôture ainsi le mois de janvier avec une performance négative de près de -9 %.
Les rendements du Trésor sont revenus aux niveaux du T1-21, il n’est donc pas surprenant que la relation valeur/croissance le soit également
Source: Bloomberg, HSBC Global Private Banking, 16 January 2022. Past performance is not a reliable indicator of future performance.
De plus, les tensions géopolitiques entre l’Ukraine et la Russie et des indicateurs macro-économiques mitigés en Chine ont contribué à augmenter l’aversion au risque sur le premier mois de l’année.
Les politiques monétaires ont été primordiales pour créer et maintenir l’environnement favorable aux actifs risqués qui a eu une influence déterminante sur les marchés financiers ces dernières années. Il est donc normal que l’inflexion donnée par la Fed – et dans quelques mois/trimestres par la Banque centrale européenne – perturbe ce contexte et génère de la volatilité. Nous considérons néanmoins que l’horizon reste dégagé pour les actifs risqués en 2022.
Profit Margin Expectations & Inflation Impact...Stable so Far?
Source: Bloomberg 30th Jan 2022, 11:00 CET. Operating Margin is 12-month forward EBIT / Sales
Selon nous, l’essentiel du « repricing » lié au contexte de taux devrait intervenir sur le début de l’année. Par la suite, la réduction des goulots d’étranglement sur les chaînes d’approvisionnement, la baisse du taux d’inflation et les mesures procycliques chinoises devraient permettre une bonne performance des actifs risqués. À cet égard, il est important de noter que le contexte de liquidité et de taux reste porteur et que les valorisations sont raisonnables, ce d’autant que la capacité des entreprises à faire croître leurs profits demeure intacte.
Les tensions géopolitiques, si elles persistent, auront un impact sur le prix de l’énergie et sur certains marchés régionaux. De nombreux facteurs sont néanmoins à prendre en compte : la possibilité pour l’Europe de modifier ses sources d’approvisionnement en gaz naturel, les quotas de l’OPEP, la mise sur le marché des réserves stratégiques… L’histoire récente nous a de plus montré que des événements géopolitiques majeurs ont été absorbés par les marchés financiers en quelques séances ; il pourrait en être de même en l’espèce.
Aussi, nous continuons bien entendu à analyser en détail la situation sur les marchés financiers, mais ne modifions pas à ce stade notre scénario 2022 favorable aux actifs risqués et aux actions notamment.

Les taux de rendement des actifs généraux annoncés ces dernières semaines pour l’année 2021 sont, comme prévu, en baisse moyenne de 0,15 % avec des écarts importants entre les compagnies : de 0 à – 0,40 %.
Comme chaque année, les assureurs ont placé moins de résultats financiers en réserve afin de ne pas servir des rendements trop bas. Pour rester attractifs, certains ont même dû puiser dans les réserves conséquentes pour améliorer les rendements dans un contexte de taux obligataires de moins en moins rémunérateurs.
Les taux d’intérêt encore très bas des portefeuilles obligataires ne permettent pas d’envisager une remontée rapide des taux de rendement des actifs généraux dans les années à venir. Toutefois une stabilité pour l’année 2022 serait le premier signe d’un retournement.
Le taux moyen de rendement servi après déduction des prélèvements sociaux sera donc pour de nombreux contrats inférieurs à 1 %. Avec une inflation avoisinant 3 %, le rendement net est donc largement négatif. C‘est une première depuis 1981 comme l’a d’ailleurs fait remarquer l’AFER (Association française d’épargne et de retraite) dont le taux est souvent cité en référence.

Depuis plus de deux ans, les assureurs ne proposent plus d’investissement à 100 % en actif général ; ce produit qui offre une garantie en capital leur coûte cher. D’où des politiques commerciales qui imposent en moyenne 40 à 50 % en unités de compte (UC) à la souscription et qui s’appliquent désormais également aux versements complémentaires.
En 2021, les épargnants ont investi en moyenne 38 % de leurs placements sur des unités de compte, un record. Ils sont aussi les grands gagnants de cette année : ils ont bénéficié de la hausse des marchés et des bonus sur stock de plus en plus attractifs offerts par les compagnies et qui permettent de majorer les taux de rendement de 120 à 140 % pour une proportion de 30 à 60 % d’UC.
Cette situation – certes imposée par les assureurs – confirme que c’est grâce à la diversification des investissements que l’on peut aller chercher de la performance en intégrant au sein des contrats des UC plus risquées mais plus rémunératrices.
Les assureurs l’ont d’ailleurs bien compris en renforçant les dispositifs de transformation des contrats via le nouveau dispositif proposé par la loi Pacte : transformer son ancien contrat tout en conservant son antériorité fiscale est aujourd’hui la meilleure façon de bénéficier des nouvelles offres de gestion offertes par les contrats de nouvelle génération et ainsi de diversifier son épargne :
- large gamme d’OPCVM offrant l’accès à tout type de gestion (actions, fonds diversifiés, fonds thématiques, FCPR, produits structurés…),
- gestion sous mandat (diversification européenne, internationales avec des lignes directes ou des fonds spécialisés) et
- gestion conseillée offrant l’accès à un conseiller financier tout en conservant les décisions de gestion.
Fort de notre expérience et de notre large gamme de solutions de gestion, nous accompagnons nos clients dans ce nouvel environnement.
(1) Performances moyennes nettes des rendements du Fonds Général des compagnies françaises ; OAT au 31/01/2022
Source : Bloomberg, HSBC Private Bank
Lors des récentes discussions avec nos clients autour de nos Perspectives d’investissement 2022, plusieurs sujets reviennent sans cesse.

Les perspectives de l’inflation, des taux d’intérêt et des rendements obligataires américains sont primordiales. Selon nous, le rendement des bons du Trésor à 10 ans pourrait rester proche du haut de notre fourchette de 1,5 % à 2 %. Le débat sur les valorisations par rapport à la croissance continuera donc de faire rage, mais nous ne faisons que modifier légèrement notre positionnement sectoriel car l’essentiel de la hausse des taux devrait déjà être derrière nous.
Nos clients se demandent également quand les marchés asiatiques vont rebondir. Les mesures de relance chinoises devraient commencer à stimuler la croissance au T2 et provoquer des flux d’investisseurs plus tard dans l’année.
Quand l’inflation va-t-elle enfin atteindre son pic ?
Avec une inflation atteignant 7,0 % aux États- Unis et 5,4 % au Royaume-Uni ces derniers jours, il n’est pas surprenant que l’inflation figure en tête des sujets de préoccupations.
Nous prévoyons toujours que la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) américain, si importante soit-elle, commencera à baisser plus tard dans l’année, et peut-être dès mars. Nous prévoyons un pic de l’IPC américain à 7,3 % en glissement annuel en février et un pic de l’IPC sous-jacent à 6,3 % en glissement annuel en mars. Au cours du deuxième trimestre, nous pourrions assister à une nouvelle baisse à 6,1 %, l’IPC reculant ensuite à 5,1 % au troisième trimestre, et plus rapidement à 3,9 % en fin d’année.
- Les prix de l’énergie seront déterminants dans le timing du pic de l’IPC. Même si le prix de l’essence reste proche de son niveau actuel, les effets de base (comparaisons en glissement annuel) signifient que l’énergie commencera à contribuer moins à l’IPC qu’auparavant.
- Le prix des voitures d’occasion et des voitures neuves sont également déterminants : ils représentent 7,1 % du panier de l’IPC et avaient fortement augmenté ces derniers trimestres en raison de la pénurie de puces utilisées dans la production automobile. Bien que ces questions ne soient pas encore résolues, la hausse des prix commence à s’apaiser, et l’automobile va donc commencer à moins contribuer à l’IPC dans les prochains mois.
- Avec la réouverture de l’économie conduisant certains à revenir dans les villes, ou à la recherche d’un meilleur logement, les loyers constituent une autre composante clé de l’IPC. Ils peuvent continuer à mettre la pression sur l’IPC jusqu’au début du second semestre. Mais après cela, les effets de base de cette composante devraient également se relâcher.
Qu’est-ce que cela signifie pour la Fed et les autres banques centrales du G10 ?
Nous prévoyons que la Fed relèvera ses taux trois fois cette année de 0,25 % (en mars, juin, septembre) et deux fois l’année prochaine (mars et septembre). Le consensus des économistes table même sur une probabilité de 20 % d’une quatrième hausse des taux, et le marché à terme a déjà entièrement intégré cette quatrième hausse. Au Royaume-Uni, nous prévoyons également trois hausses de taux, un mois avant chacune des hausses américaines.
La Fed réduit déjà ses achats mensuels d’obligations et, à ce rythme, finira probablement ses achats d’ici à mars. Elle pourrait alors passer à des ventes directes de ses obligations (resserrement quantitatif ou « QT »), à partir du T4.
Que signifient les perspectives de taux pour le positionnement sectoriel et les choix de style actions ?
La Fed a beaucoup d’importance, mais les marchés actions ne se contentent pas de regarder le taux directeur. Les perspectives de rendement des bons du Trésor à 10 ans sont au moins aussi importantes.
- Les taux réels sont déjà passés de -1,2 % à -0,6 % et pourraient encore afficher une hausse de 10-20 pb à mesure que les marchés anticipent le resserrement quantitatif. Mais avec quatre hausses déjà intégrées, la hausse des taux réels devrait être limitée, ce qui est réconfortant.
- Les rendements des bons du Trésor américain ne devraient pas beaucoup monter. Nous prévoyons un rendement de 1,9 % au T2, mais une baisse à 1,5 % au T4.
De notre pleine surpondération dans la technologie et la consommation durable aux États-Unis, nous passons à une légère surpondération (ce qui nous amène également à supprimer notre biais sur les grandes capitalisations car les méga-caps se trouvent principalement dans ces deux secteurs). Et compte tenu du niveau toujours élevé des prix de l’énergie et de la grande influence de l’inflation, nous passons l’énergie mondiale à une légère surpondération. Nous sommes également surpondérés dans les financières.
Cette combinaison devrait trouver le juste équilibre entre valeur et croissance, ce qui est notre objectif dans la mesure où 1) nous tentons de gérer la volatilité à court terme, 2) nous pensons que les rendements des bons du Trésor devraient évoluer sans tendance et 3) dans la mesure où nous voulons être exposés aux opportunités les plus intéressantes que les actions de croissance offrent souvent.
Le marché boursier américain n’est-il pas très cher ?
Nous sommes actuellement surpondérés sur les États-Unis, la zone euro et l’Asie émergente.
- Les États-Unis sont de loin le plus grand marché boursier, représentant 59 % de la capitalisation boursière. Notre surpondération tend donc également à être plus importante qu’ailleurs. Les États-Unis offrent de nombreuses opportunités bottom-up intéressantes en raison des choix offerts.
- Nous avons un biais de qualité et de nombreuses entreprises américaines disposent de positions de marché fortes leur permettant de protéger leurs marges.
- Le ratio cours/bénéfices américain, plus élevé que dans le reste du monde, est en partie dû aux différences de composition, les sociétés de haute rentabilité des capitaux propres (ROE) et celles liées à la technologie ayant une pondération beaucoup plus élevée.
Quand le marché actions chinois va-t-il se stabiliser et se redresser ?
Nous restons neutres sur les actions et les obligations d’entreprises chinoises pour le moment. Après les ventes massives de l’année dernière, nous pensons qu’une bonne valeur à long terme a été créée. Compte tenu de la sous-pondération significative de nombreux investisseurs institutionnels par rapport à leurs indices de référence, les marchés chinois pourraient s’apprécier plus tard dans l’année, mais cela pourrait prendre du temps. Le risque de défaut des promoteurs immobiliers, les incertitudes réglementaires sur le secteur Internet et un marché de l’emploi atone sont autant de facteurs qui doivent être pris en compte. Plus récemment, les épidémies liées au variant Omicron sont également devenues un nouveau défi majeur pour l’économie. Les investisseurs pourraient avoir besoin d’une amélioration des données économiques avant de mettre de l’argent au travail, selon nous.
Nous pensons que les priorités politiques sont désormais passées du désendettement à la stabilité de la croissance. Même s’il est peu probable que l’activité de construction se redresse rapidement, les banques sont encouragées à accroître les prêts liés au changement climatique et la demande d’investissement dans le secteur manufacturier a été soutenue (croissance de 11,8 % en glissement annuel en décembre). Nous continuons à prévoir davantage de mesures de soutien à court terme, la Chine n’étant pas confrontée aux pressions inflationnistes des marchés développés (en partie parce que les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement sont beaucoup moins sérieux).

La longue liste de mesures ciblées d’assouplissement devrait permettre à l’activité de se stabiliser au T2 puis de s’améliorer ultérieurement dans l’année. Donc, même si nous restons neutres sur la Chine, nous pourrions bien augmenter notre allocation plus tard au cours de l’année 2022 si le scénario central d’un rebond de la croissance se déroule.
Vues au 31 janvier 2022. Les données sont présentées à titre d’illustration seulement et peuvent être soumises à des modifications.
Source : Bloomberg

Les fraudeurs ne manquent pas d’imagination et ne cessent de développer leurs techniques et leurs escroqueries !

Retrouvez ci-dessous un panorama des fraudes et nos conseils de prévention.
Récupération de vos identifiants de connexion et SMS de validation des transactions
Soyez extrêmement vigilant : des fraudeurs se font passer pour HSBC (Service de lutte contre la fraude ou service d’assistance technique) ou les services de Police.
Les fraudeurs prennent très souvent le prétexte d’annuler des opérations frauduleuses ou effectuer des tests sur votre accès Ma banque en ligne à la suite de problèmes techniques rencontrés.
Leurs objectifs principaux
- Récupérer vos identifiants Ma banque en ligne : identifiant de connexion, codes à usage unique de connexion et d’ajout de bénéficiaires de virements dans le but d’effectuer des virements frauduleux depuis votre compte bancaire à votre insu.
- Récupérer vos informations de cartes bancaires (numéro, date d’expiration, cryptogramme) et les codes reçus par SMS dits « 3D Secure » qui permettent de finaliser des transactions cartes bancaires frauduleuses sur Internet.
Pour rappel, ce type de SMS est émis lorsqu’une opération est effectuée sur Internet. Le code reçu par SMS permet de finaliser la transaction par carte bancaire sur Internet et ne permettra jamais d’annuler une opération.
Pour rendre leurs demandes plus crédibles, les fraudeurs peuvent utiliser pour leurs appels téléphoniques la technique du « spoofing » qui consiste à maquiller le véritable numéro d’appel et le remplacer par un autre numéro voire l’un des numéros de HSBC.
Bon à savoir :
- HSBC ne vous demandera jamais vos identifiants Ma banque en ligne (votre identifiant de connexion et des codes à usage unique de connexion et d’ajout de bénéficiaires de virements).
En communiquant ces informations, vous pouvez permettre à un fraudeur de se connecter à Ma banque en ligne, d’ajouter un compte bénéficiaire et d’effectuer un virement à votre place.
- HSBC ne vous demandera jamais vos informations de cartes bancaires (numéro, date d’expiration, cryptogramme) ni des codes reçus par SMS (SMS 3D Secure).
Si vous communiquiez ces informations, un fraudeur pourrait effectuer une opération carte bancaire frauduleuse sur Internet. Les SMS reçus ne permettront jamais d’annuler une opération mais au contraire de la finaliser.
- HSBC ne vous demandera jamais d’installer un logiciel sur votre ordinateur ou de vous connecter à Ma banque en ligne depuis un lien contenu notamment dans un e-mail.
Nos conseils :
- Ne partagez jamais avec quiconque vos identifiants ni codes à usage unique pour vous connecter à Ma banque en ligne.
Même réflexe pour votre carte bancaire : son code est strictement personnel ainsi que les SMS dits «3D Secure» qui permettent de finaliser une transaction en ligne.
- Si vous avez communiqué ce type d’information ou si vous recevez un SMS pour une opération carte bancaire sur Internet que vous n’auriez pas initiée : contactez-nous sans délai.
- Soyez vigilant avec les e-mails reçus : de nombreux e-mails circulent, certains pouvant usurper l’identité de HSBC ou celle d’une organisation sérieuse. Ne répondez jamais à un e-mail sollicitant vos informations personnelles et n’ouvrez pas les pièces jointes si vous avez un doute.
- Ne vous connectez jamais à Ma banque en ligne à partir d’un lien qui vous aurait été communiqué par e-mail ou téléphone, et n’acceptez jamais d’installer un logiciel sur votre ordinateur à la demande d’un service technique ou de lutte contre la fraude.
Retrouvez tous nos conseils complémentaires sur notre espace sécurité.
Les e-mails de phishing ou hameçonnage
Les e-mails de phishing ou hameçonnage usurpent l’identité d’établissements bancaires, de services de l’État, d’entreprises publiques et privées ou d’associations.
Leur objectif est de récupérer des informations confidentielles ou de diffuser un virus informatique (malwares ou ransomwares). Parmi les motifs qui reviennent fréquemment :
- informations
- mesures de sécurité à prendre en compte
- campagnes de soutien à la lutte contre la Covid-19…
Ne cliquez pas sur les liens ou les pièces jointes dans un e-mail suspect, et ne répondez jamais aux messages ou appels non sollicités vous demandant des informations confidentielles ou financières. Tout e-mail éveillant des soupçons doit être transféré vers phishing@hsbc.com


Les faux placements
Les fraudeurs n’hésitent pas à crédibiliser leurs offres frauduleuses en usurpant l’identité et les codes visuels d’établissements connus pour tromper votre vigilance et à multiplier de faux placements tels que :
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- livrets à taux boostés…
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Ces faux placements ne cessent de se diversifier, cette liste n’est donc malheureusement pas exhaustive…
Méfiez-vous des offres de placement en ligne trop attractives et consultez la liste noire des sites d’investissement frauduleux référencés par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Les arnaques aux remises de chèques à la suite de contact via les réseaux sociaux
Les fraudeurs vont également essayer de vous appâter via les réseaux sociaux comme Instagram©, Facebook© ou encore Snapchat©.
Après vous avoir contacté sur les réseaux sociaux et gagné votre confiance, ils vous demandent de déposer des chèques sur votre compte en échange d’une compensation financière,
- à la suite des remises des chèques, ils vous sollicitent pour transférer les fonds par virement à destination de différents bénéficiaires,
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Attention : outre une perte financière, ce type de fraude peut vous impliquer malgré vous dans un circuit frauduleux susceptible de vous exposer à d’éventuelles poursuites
Comment détecter la fraude ?
Vous devez systématiquement vous méfier d’une offre trop attractive :
- le fraudeur communique uniquement par e-mail ou par téléphone, très exceptionnellement via des rendez-vous physiques,
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- le fraudeur peut vous solliciter pour déposer un ou plusieurs chèques et par la suite vous demander d’effectuer un transfert d’argent.
Que faire en cas de doute ?
- Consultez la liste noire des sites d’investissement frauduleux de l’AMF.
- Lorsque vous êtes contactés prétendument au nom d’un établissement financier connu, vérifiez la réelle existence de l’offre proposée en vous rendant dans une agence ou en contactant un numéro de téléphone officiel (et surtout pas celle figurant sur l’offre frauduleuse).
- Ne communiquez aucun document confidentiel ou aucune information confidentielle par e-mail, téléphone ou courrier.
- Ne déposez pas de chèques pour le compte d’inconnus et ne communiquez pas vos coordonnées bancaires pour leur permettre de le faire directement sur votre compte.
- Enfin, n’effectuez aucun transfert d’argent à la demande d’inconnus !
