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Flash d'information financière – Avril 2024

25/04/2024
Actifs a risque
Impot sur les revenus
Intelligence Artificielle

À mesure que les marchés actions progressent, des inquiétudes émergent sur la valorisation des actifs à risque, qui laisse penser à une bulle de fin de cycle. Selon nous, les indicateurs macroéconomiques signalent plutôt un début de cycle. Le récent retour de l’inflation, notamment aux États-Unis, ne préoccupe pas encore les marchés. Nous restons donc constructifs et favorisons les obligations à haut rendement et les actions aux obligations souveraines des pays développés et maintenons également notre position sur le pétrole.

Editorial de François Essertel

La dynamique des marchés financiers reste encourageante à l’issue de ce premier trimestre. La hausse des taux d’intérêts aurait pu contribuer à un ralentissement marqué de l’activité, et il y a quelques mois de nombreux économistes anticipaient soit un atterrissage en douceur des grandes économies internationales, soit un ralentissement marqué. C’est-à-dire un scénario de « hard landing ». Il semble désormais que c’est un scénario de « no landing » qu’il faille privilégier, situation inédite où la hausse des taux a permis un ralentissement de l’inflation sans avoir d’impact récessif. Nous assistons même à un relèvement des anticipations de croissance aux États-Unis avec une progression attendue du PIB de +2,4 % cette année.

Comment expliquer cette bonne tenue de l’économie ? Les fondamentaux des entreprises restent solides avec des résultats attendus en hausse cette année et l’année prochaine ; les marges ont été renforcées, et les carnets de commandes sont stabilisés grâce à la résilience des consommateurs. Les grandes entreprises ont été capables d’enregistrer des gains de productivité dans un environnement où les innovations technologiques s’accélèrent. Les marchés actions sont portés par la vague de l’intelligence artificielle et les progrès réalisés par les nouvelles technologies disruptives. Il est encore trop tôt pour estimer l’impact de long terme de l’IA mais il semble clair que tous les secteurs de l’économie seront concernés et que cette transformation ne se limitera pas au seul secteur informatique. Il faut noter qu’à l’issue de ce premier trimestre, les thèmes de l’énergie, de l’industrie et des matières premières ont également contribué à la hausse des grands indices.

Quels sont les risques devant nous ? L’incertitude géopolitique demeure élevée ; la hausse des taux finira bien par avoir un impact conjoncturel notamment au sein de la zone euro ; l’inflation ne s’est pas complètement résorbée et reste à des niveaux plus élevés que la moyenne de ces vingt dernières années.

Ce contexte général reste porteur de nouvelles opportunités, et la hausse des marchés n’implique pas forcément une correction à moyen terme. Sans tenir compte des grandes sociétés technologiques, les multiples de valorisation restent raisonnables Les marchés obligataires sont également attractifs et pourraient repartir de l’avant avec la perspective de baisse des taux qui devrait se concrétiser au second semestre.

Nos équipes seront présentes avec vous pour vous guider dans cette année de transformation, de nouveaux défis et d’opportunités.

Nous serons également ravis de vous retrouver le jeudi 30 mai à l’Hôtel Gaillard, à l’occasion d’une conférence exclusive « Investment Outlook » dédiée au thème de l’intelligence artificielle.

Une bulle sur les actifs à risque ?

Pourquoi ce n’est pas une bulle à notre avis ?

Nous pensons que le marché actuel ne montre pas de signes d’une bulle dans les actifs à risque pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les relations entre les taux d’intérêt et les marchés d’actions restent stables, même avec les baissent des taux de la Fed.

Les valorisations des actions ont évolué en parallèle avec la baisse de la volatilité des taux d’intérêt depuis le début de l’année, indiquant une juste valorisation de celles-ci.

Du point de vue de la croissance américaine, il ne devrait pas être surprenant que les actifs à risque continuent de progresser. Après tout, le cycle de hausse des taux de 2022 et 2023 n’a guère eu d’effet négatif sur l’économie américaine dans son ensemble. Les actions américaines traitent aujourd’hui à peine 9 % au-dessus de leurs plus hauts de janvier 2022, alors que le PIB américain a progressé de plus de 13 % depuis.

Puis, la croissance américaine résiste bien malgré un cycle de taux bas, et la répartition des gains s’élargit au-delà des secteurs IT et communication. L’analyse de l’allocation d’actifs tactique ne révèle pas de surchauffe, et la force des bénéfices dans les grands caps et la tech soutient la santé sous-jacente des entreprises. Enfin, les performances actuelles du marché ne sont pas exceptionnelles par rapport aux cycles haussiers précédents, confirmant l’absence de bulle.

Signes abondants de reprise

La majorité de nos indicateurs avancés cycliques montrent de nombreux signes de reprise, si bien qu’il devient de plus en plus clair que l’économie mondiale s’éloigne d’un risque d’une récession.

Notre indice consensuel de diffusion des prévisions du PIB – mesurant l’étendue des prévisions consensuelles de Bloomberg pour les principales économies mondiales – a récemment augmenté de manière significative. Cet optimisme croissant soutient les actifs à risque.

De même, notre modèle PMI Manufacturier global et les sondages de la Fed régionaux sur la fabrication s’améliorent, signalant un impact positif de l’assouplissement monétaire. Aux États-Unis, la confiance des PDG et les attentes financières des consommateurs se renforcent, soutenant la valorisation des actifs à risque. L’inflation ne devrait pas influencer négativement ces actifs à court terme, surtout si la Fed maintient sa politique. Notre cadre de valorisation et de momentum (VAMOS) privilégie les actions et les obligations à haut rendement, tout en devenant plus prudent sur les obligations de qualité supérieure (IG).

Rester constructif

Nous restons constructifs sur les actifs risqués et continuons de préférer les obligations à haut rendement et les actions.

Nous relevons notre position sur les actions américaines de manière tactique, passant de neutre à surpondéré (en évitant les plus petites capitalisations où la dynamique des bénéfices est faible et la part élevée de dettes à taux variable présente un risque si les rendements américains venaient à augmenter de nouveau), et nous restons surpondérés en actions japonaises par rapport aux actions britanniques.

Nous maintenons notre position sur le pétrole en tant que pari sur la reprise de la croissance mondiale.

European Family Office Report en vidéo

Mai Trinh, Head of Development chez HSBC Private Banking Continental Europe s’intéresse à notre récente étude dédiée aux Single Family Offices européens et souligne deux principaux défis auxquels ils doivent faire face : définir une stratégie d’investissement performante et anticiper les problématiques de succession :
 

I. Vers quelles classes d’actifs les Single Family Offices européens se tournent-ils pour répondre aux enjeux de diversification et de performance ?

II. Comment le rôle du Single Family Office évolue-t-il au sein de schémas de gouvernance et comment accompagnent-ils la transmission et définissent-ils les priorités transgénérationnelles ?

Pour consulter le rapport dans son intégralité (rapport en anglais) www.campdenwealth.com/report/european-family-office-report-2023

Global Entrepreneurial Wealth Report

Consultez notre page dédiée pour plus de détails

www.privatebanking.hsbc.com/global-entrepreneurial-wealth-report/

Impôt sur les revenus 2023 et impôt sur la fortune immobilière 2024 : début de la campagne de déclaration et nouvelles règles d’imposition IFI

Bercy vient d’annoncer au 11 avril 2024 la date d’ouverture des déclarations en ligne.
 

La date limite, quant à elle, pour effectuer les démarches en ligne est fixée au :

Département

Date limite pour la déclaration en ligne

1 à 19 et pour les nonrésidents ayant perçu des revenus imposables en France

Jeudi 23 mai

20 à 54 (y compris la Corse)

Jeudi 30 mai

55 à 967 (Mayotte)

Jeudi 6 juin

Pour la déclaration sur papier

Tous les départements

Mardi 21 mai, 23 h 59 (le cachet de la poste faisant foi)

La date limite, quant à elle, pour effectuer les démarches en ligne est fixée au :

Département

1 à 19 et pour les nonrésidents ayant perçu des revenus imposables en France

Date limite pour la déclaration en ligne

Jeudi 23 mai

Département

20 à 54 (y compris la Corse)

Date limite pour la déclaration en ligne

Jeudi 30 mai

Département

55 à 967 (Mayotte)

Date limite pour la déclaration en ligne

Jeudi 6 juin

Département

Pour la déclaration sur papier

Date limite pour la déclaration en ligne

Département

Tous les départements

Date limite pour la déclaration en ligne

Mardi 21 mai, 23 h 59 (le cachet de la poste faisant foi)


Ce calendrier est identique pour la déclaration de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Pour mémoire, la déclaration en ligne est obligatoire pour les contribuables, sauf exceptions (foyers qui ne sont pas en mesure de déclarer par Internet ou dont la résidence principale n’est pas équipée d’un accès Internet).

Impôt sur la fortune immobilière : nouvelles règles de déductibilité des dettes sociales.

En parallèle de la déclaration des revenus, les contribuables possédant un patrimoine immobilier taxable supérieur à 1,3 million d’euros vont déposer leur déclaration d’IFI. Cet impôt est assis sur les biens et droits immobiliers détenus directement et indirectement.

Quand la détention est indirecte, via une société, il convient de ne déclarer une valeur imposable des titres de la société que pour la seule fraction de leur valeur représentative du bien ou droit immobilier détenu par la société.

Cette fraction de valeur, nous dit l’administration, est obtenue en appliquant à la valeur vénale du titre de la société un coefficient immobilier. Ce coefficient correspond au rapport entre la valeur vénale des biens immobiliers imposables sur la valeur vénale de l’ensemble des actifs de la société.

La valeur vénale des titres est, quant à elle, la différence entre l’actif réévalué et le passif.

Pour illustrer notre propos, prenons quelques exemples :

Actif

Passif

Actif immobilier

5 M€

Emprunt immobilier*

3 M€

Autres actifs

-

Autres dettes

-

Total actif

5 M€

Total passif

3 M€

Pour illustrer notre propos, prenons quelques exemples :

Actif

Actif immobilier

Passif

5 M€

Actif

Autres actifs

Passif

-

Actif

Total actif

Passif

5 M€


(* La déduction du passif est également soumise aux règles anti-abus et aux règles visant l’amortissement des prêts, prêts in fine et prêts sans terme.)

Dans ce premier cas, le ratio immobilier est de 1 et la valeur vénale des titres de 2 M€ (5 M€ – 3 M€). La valorisation à retenir pour l’IFI est donc de 2 M€ (2 M€ x 1).
 

Si le même contribuable décidait de faire l’acquisition d’actifs non immobiliers grâce à une dette déductible, la situation pouvait être très avantageuse :

Actif

Passif

Actif immobilier

5 M€

Emprunt immobilier*

3 M€

Actifs finanicers

5 M€

Autres dettes

5 M€

Total actif

10 M€

Total passif

8 M€

Si le même contribuable décidait de faire l’acquisition d’actifs non immobiliers grâce à une dette déductible, la situation pouvait être très avantageuse :

Actif

Actif immobilier

Passif

5 M€

Actif

Actifs finanicers

Passif

5 M€

Actif

Total actif

Passif

10 M€


Dans ce second cas, le ratio immobilier est réduit à 0,5 (5 M€ d’actif immobilier pour 10 M€ d’actifs totaux). Et la valeur vénale des titres de 2 M€ (10 M€ – 8 M€). La valorisation à retenir pour l’IFI est alors ramenée à 1 M€ (2 M€ x 0,5).

Pour éviter ces schémas d’optimisation, le législateur a introduit une nouvelle règle de non-déductibilité des dettes non afférentes à des actifs imposables. Plus simplement, les dettes d’une société qui ne sont pas contractées pour un actif immobilier imposable ne sont plus déductibles à compter de l’IFI 2024.

Le législateur, conscient que ce nouveau mode de calcul pouvait entraîner une hausse « indue » de la valeur imposable, a mis en place un mécanisme de double plafonnement. Le contribuable pourra retenir la plus faible de ces deux situations :

  • soit la valeur vénale des titres de la société si celle-ci est inférieure à la valeur imposable théorique ;
  • soit la valeur vénale des actifs immobiliers imposables de la société, déterminés comme si les actifs étaient détenus directement par le redevable, en proportion de ses droits dans la société.
     
En reprenant le second cas avec les règles applicables en 2024 :

Actif

Passif

Actif immobilier

5 M€

Emprunt immobilier*

3 M€

Actifs finanicers

5 M€

Autres dettes
non déductibles

5 M€

Total actif

10 M€

Total passif

3 M€

En reprenant le second cas avec les règles applicables en 2024 :

Actif

Actif immobilier

Passif

5 M€

Actif

Actifs finanicers

Passif

5 M€

Actif

Total actif

Passif

10 M€

 

Le ratio immobilier est toujours de 0,5 et la valeur vénale des titres est de 7 M€.

La valorisation à retenir pour l’IFI serait alors 3,5 M€ (0,5 x 7 M€).

En application du mécanisme de plafonnement, la valeur imposable ne peut être ni supérieure à la valeur vénale des titres (ici 2 M€), ni, si elle est inférieure à cette dernière, à la valeur des actifs s’ils avaient été détenus en direct (également 2 M€ = 5 M€ - 3 M€).

La valeur à déclarer à l’IFI sera donc plafonnée à 2 M€.

Si vous êtes concerné par ces nouvelles règles et que vous souhaitez de plus amples éclaircissements, n’hésitez pas à contacter votre banquier pour pendre un rendez-vous avec le service d’ingénierie patrimoniale.
 

City seaside

Les actions en tête d’affiche à l’approche des annonces synchronisées des banques centrales

Malgré des données inflationnistes supérieures aux attentes, l’orientation des banques centrales du G10 révèle un assouplissement synchronisé imminent, propice à la création de valeurs sur les marchés actions. Nos recommandations s’ajustent en conséquence sur les actifs risqués et soulignent notre confiance dans la vigueur du cycle économique.


Les perspectives de croissance économique et de bénéfices s’améliorent, avec une nette impression que le creux cyclique est désormais derrière nous. Et bien que les données sur l’inflation aient connu quelques légères surprises à la hausse, les réunions de mars des banques centrales du G10 étaient généralement accommodantes dans leur ton. Leur message remarquablement synchronisé aux marchés est que le changement de cap de la politique approche.

Cette combinaison est clairement positive pour les actions, et nous augmentons donc davantage l’ampleur de notre surpondération mondiale existante en actions.

Nous le faisons en passant de légèrement sous-pondéré à neutre pour l’Europe hors Royaume-Uni. L’Europe est un marché bon marché par rapport aux États-Unis, mais aussi très cyclique ; c’est pourquoi nous attendions plus d’optimisme sur le cycle mondial avant de réinvestir sur le marché. Bien que la croissance économique de l’Europe reste faible, elle semble avoir atteint son point le plus bas au premier trimestre 2024, et nous soulignons que de nombreuses entreprises en Europe sont très internationales, avec une exposition significative aux États-Unis et à l’Asie. En 2022, 49 % des revenus des entreprises européennes cotées en bourse ont été générés en dehors de l’Europe (27 % provenant des Amériques, 12 % de la région Asie-Pacifique et 12 % d’autres pays ; source : Bloomberg, mars 2024).

Aux États-Unis, bien que les actions technologiques et de services de communication continuent de dominer les marchés, la hausse semble s’étendre à d’autres secteurs cycliques du marché. Nous surpondérons les financières où les valorisations sont attractives. Les actions de consommation ont souffert, mais les salaires réels augmentent pour la première fois depuis des années. La consommation aux États-Unis semble toujours relativement saine, même si le marché du travail montre quelques signes de ralentissement. Les analystes prévoient une croissance des bénéfices solide pour le S&P 500 en 2024 (+11 %) et 2025 (+13,2 %) ; source : Factset, mars 2024.

Les moteurs séculaires tels que la révolution technologique entraînée par l’IA, l’innovation dans le domaine de la santé, la délocalisation de l’industrie et donc la réindustrialisation des États-Unis devraient soutenir la croissance économique, les bénéfices et le rendement du capital.

Nous avons réduit les actions brésiliennes à neutre car à la fois leur prix et leur dynamique de bénéfices ralentissent. Nous voyons de meilleures opportunités au Mexique, en grande partie en raison de la réindustrialisation nordaméricaine.

Alors que l’équilibre se déplace en faveur des actions, nous maintenons également une légère surpondération sur les obligations, afin de continuer à profiter de niveaux de rendement attractifs. La Fed et les autres banques centrales avaient alerté sur le fait que la dernière étape de la lutte contre l’inflation (ramener l’inflation à 2 %) serait la plus difficile. Il n’est donc pas surprenant que nous ayons observé une certaine volatilité ces dernières semaines, alors que les marchés obligataires continuaient de réévaluer le calendrier et le nombre de baisses de taux à venir. Par exemple, il y a quelques semaines seulement, les marchés prévoyaient une première baisse des taux de la Fed d’ici à juin, mais ils ont récemment reporté cette échéance à juillet.

Les marchés obligataires ont tendance à bien se comporter avant les premières baisses de taux, et étant donné qu’ils intègrent actuellement une trajectoire réaliste pour ces baisses, nous recommandons de verrouiller les rendements obligataires attractifs actuels et des durations suffisantes. Pour les obligations refuge, nous sommes à l’aise avec une durée de 7 à 10 ans. L’exception, bien sûr, est le Japon, où les rendements obligataires sont faibles et où il subsiste un risque de légère hausse des rendements obligataires, ce qui pourrait entraîner des baisses de prix, d’où notre légère souspondération sur cette zone.

À la suite de la baisse surprise des taux en Suisse, nous abaissons nos vues sur le CHF.


Au Japon, nous croyons que l’engagement de la BoJ à maintenir des conditions de politique monétaire accommodantes retardera le renforcement du JPY jusqu’au second semestre 2024 après la baisse de la Fed, et nous passerons donc le JPY à une position neutre.

Les actions et obligations indiennes devraient bénéficier du fort momentum cyclique de son économie et de sa croissance structurelle. L’ASEAN et le Mexique offrent également de la diversification avec l’émergence de la classe moyenne ; enfin, il existe de belles opportunités sur Hong Kong et la Chine continentale dans les secteurs des services, d’Internet et des véhicules électriques.

Source : GIC avril 2024 

L’intelligence artificielle : des opportunités au-delà du seul secteur technologique

  • Les avancées technologiques sont conçues pour nous faciliter la vie. Utilisées correctement, elles devraient nous permettre d’automatiser les tâches simples pour nous laisser le temps de se concentrer sur les éléments de plus grande valeur. Un domaine connaissant une croissance significative est l’intégration de l’IA générative et de la robotique – qui se démocratise de plus en plus, avec des cas d’utilisation plus larges que jamais auparavant. À cause de cela, le paysage des tâches à haut volume, telles que la production de contenu et le développement de logiciels, est en train d’être redéfini par la capacité de l’IA à générer du texte, des images, et même du code, sur la base de simples questions.
  • Mais où se trouvent les opportunités ? À mesure que des produits et services plus intelligents et automatisés deviennent disponibles, leurs capacités étendues signifient qu’ils peuvent prendre en charge un plus grand nombre de tâches. Par exemple, d’énormes quantités d’entreprises dans les industries de service utilisent des « chatbots » pour répondre aux demandes des consommateurs soit via des conversations en ligne, soit par téléphone.
  • Nous voyons également beaucoup d’industries – de l’énergie à la production alimentaire – automatiser rapidement certains processus pour éviter des inspections manuelles fastidieuses et intensives en main-d’oeuvre. Nous pensons que les avancées en IA, en automatisation et en technologie généreront de l’innovation et une croissance des bénéfices à travers la chaîne de valeur et dans de nombreux secteurs d’activité. C’est positif pour les titres technologiques, mais aussi pour les marchés actions internationaux en général.

Notre thème de conviction sur l’IA générative et la robotique

La robotique connaît une progression exponentielle. Avec un nombre opérationnel de robots industriels atteignant 3,5 millions d’unités en 2022, évalué à une valeur estimée de 15,7 milliards de dollars, le paysage de l’automatisation est en expansion soutenue. Cela est particulièrement vrai en Asie, où l’on a vu 381 000 installations de robots industriels en 2021, contre 89 000 il y a dix ans.

Jusqu’à présent, l’accent de l’IA a été mis sur les facilitateurs – principalement dans l’industrie des puces et le cloud ; on pourrait considérer cela comme l’infrastructure autour de l’IA. Mais il y aura également une énorme croissance dans le logiciel, qui fournira les solutions pour utiliser l’IA dans des applications réelles. Les utilisateurs intelligents de l’IA amélioreront leur productivité et leur innovation, avec des gains rapides dans des domaines tels que l’administration des ventes, le marketing, les opérations, la programmation et la recherche. Par exemple, dans le domaine de la santé, l’application de l’IA et celle de la robotique peuvent révolutionner la surveillance, le suivi, l’analyse des données et des images, et les tests d’échantillons. Et à mesure que le secteur financier se tourne vers la consommation en ligne, l’IA peut rationaliser des processus tels que la vérification d’identité, les processus de demande pour les assurances, les comptes bancaires et les cartes.

À une époque où les marchés du travail sont tendus et où une forte croissance des salaires exerce une pression sur les coûts, ces nouveaux gains d’efficacité seront accueillis positivement par les entreprises. Mais nous ne considérons pas l’IA comme un tueur d’emplois. De nouveaux emplois seront créés alors qu’une nouvelle industrie démarre. Et pour la plupart des gens, l’IA peut être considérée comme un « copilote » qui ne les remplace pas mais les rend plus efficaces. L’industrie agricole, par exemple, connaît un changement radical avec l’avènement de l’automatisation pilotée par l’IA.
 

Grâce à des tracteurs et moissonneuses contrôlés par GPS aux systèmes sophistiqués de gestion des sols et des cultures utilisant des drones et l’IA, le visage de l’agriculture moderne change rapidement. En fait, plus de 60 pour cent des industries agricoles prévoient d’utiliser l’IA d’ici à 2025.

La miniaturisation a été un thème dans le secteur technologique depuis les années 1970. Alors que les produits et services se numérisaient, souvent leurs dimensions physiques ont rétréci dramatiquement. L’entrelacement de l’IA avec d’autres avancées technologiques a élargi la portée et l’applicabilité des produits et services automatisés. Simultanément, la pression des pénuries de main-d’oeuvre et l’escalade des coûts stimulent une nouvelle vague d’investissement dans l’automatisation robotique, rendant possibles des retours sur investissement de plus en plus attrayant. La croissance des réseaux 5G, câble et satellites en orbite terrestre basse a considérablement augmenté la capacité des données tout en réduisant la latence, préparant ainsi le terrain pour une révolution industrielle menée par l’IA et la robotique.

La croissance des bénéfices dans la robotique et l’IA a été constamment supérieure à celle du S&P500 et cela devrait continuer.
 

Source : Bloomberg, HSBC Global Private Banking au 4 mars 2024. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Pour les entreprises, le potentiel d’amélioration de la productivité, de produits et services améliorés est clair. Mais les gains pour les consommateurs sont également évidents, car les services peuvent être offerts efficacement 24/7 et la qualité des produits s’améliore constamment. Et pour les investisseurs, cela signifie que lorsqu’on pense à l’IA, nous devons penser au-delà des suspects habituels.

STD Investment Outlook – Intelligence artificielle

Save the date
Investment Outlook Paris
Intelligence artificielle : évolution ou révolution

30 mai 2024
18 h 30-19 h 30
19 h 30 Cocktail

Retrouvez-nous à l’Hôtel Gaillard
1, place du Général-Catroux, 75017 Paris, France
La conférence sera suivie d’un cocktail dans le hall Defrasse

Modern bridge

Indicateurs et Solutions d’investissement

Sources: Bloomberg


L’Asie dans le Nouvel Ordre Mondial

L’Asie a des perspectives de croissance robustes, propulsées par une jeunesse dynamique et des investissements dans la transition écologique et technologique. La diversification des chaînes d’approvisionnement de la Chine vers le sud-est asiatique ouvre des opportunités d’investissement, notamment en Inde et dans l’ASEAN. Avec l’anticipation d’une baisse des taux de la Fed, les obligations asiatiques de qualité supérieure nous paraissent attractives.

Technologie révolutionnaire

L’intelligence artificielle et les avancées dans l’aérospatial sont des catalyseurs de productivité et de développement durable. L’automatisation avance, modifiant le marché du travail et de la société, tout en réduisant l’empreinte carbone des industries lourdes.

Action climatique

La transition énergétique s’accélère à l’échelle mondiale, avec des niveaux d’investissement dans les énergies renouvelables, l’infrastructure et les véhicules électriques records par rapport à 2022.

Une société qui évolue

La société évolue rapidement, influencée par des événements mondiaux tels que la pandémie de Covid-19, qui a accéléré les changements comportementaux de consommation et a mis en lumière l’importance des secteurs tertiaires tels que la restauration, le tourisme et le divertissement.

Investir avant la première baisse de taux de la Fed

En prévision de la première baisse de taux de la Fed en juin, une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour les investisseurs. Le couple croissance/inflation, favorable, soutient les actions et les obligations. La situation macroéconomique plus constructive, avec l’Europe sortant de récession et affichant un momentum cyclique positif, suggère que l’investissement dans les obligations de qualité supérieure et les actions américaines est judicieux.
 

Colorful mountains

Comité de rédaction : Diane Alexane (Responsable de la Gestion Conseillée) ; Julie Badaoui (Responsable Marketing France & Luxembourg), Nicolas Budry (Responsable Global Advisory Propositon France), Ondine Ji (Assistante Conseiller en Investissement) ; Arnaud Meleard (Ingénieur patrimonial) ; Jean-Michel Starck (Directeur de l’Offre)

Note à l’attention du lecteur du présent document.
 

Ce document est publié par HSBC Private Banking France, établissement en France de HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A., à titre d’information uniquement et ne revêt aucun caractère contractuel. Les informations contenues dans ce document ne constituent ni un conseil en investissement, ni une offre d’achat ou de vente d’un produit ou d’un service financier et ne doivent pas être interprétées comme tels. En outre, ces informations sont uniquement destinées aux ressortissants de pays où leur utilisation n’est pas contraire aux lois ou réglementations locales en vigueur. Il relève de la responsabilité de chaque investisseur de se conformer aux lois ou réglementations locales qui lui sont applicables. Si vous avez des questions concernant les informations figurant dans le présent document, nous vous invitons à contacter votre interlocuteur privilégié ou, le cas échéant, à prendre avis auprès de vos conseils habituels.
 

La teneur du présent document repose sur des informations obtenues auprès de sources considérées comme fiables mais non contrôlées de manière indépendante. Bien que ces informations aient été préparées de bonne foi, aucune déclaration ni garantie, expresse ou tacite concernant leur exactitude ou leur exhaustivité, n’est ou ne sera faite et aucune responsabilité n’est ou ne sera acceptée par HSBC Private Banking France ou le Groupe HSBC ou par aucun de leurs dirigeants, employés ou salariés respectifs. Les informations sont communiquées, les opinions sont formulées et les estimations sont faites sur la base de nos connaissances au moment de la publication du présent document et peuvent faire l’objet de modifications sans préavis, sous réserve de dispositions légales ou réglementaires contraires.
 

Avant d’investir dans un Organisme de Placement Collectif (OPC) de droit français ou étranger ou dans un support en unité de compte adossé à un OPC de droit français ou étranger pour les contrats d’assurance-vie et/ou de capitalisation, vous devez prendre connaissance impérativement et attentivement de la version française du Document d’Information Clé (DIC) et de son prospectus, documents réglementaires disponibles sur demande ou sur ainsi que pour les contrats d’assurance-vie et / ou de capitalisation de la Notice d’Information / des conditions générales et des conditions additionnelles applicables aux clients de la succursale française de HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A. 
 

Avant toute décision d’investissement, il vous appartient de vous assurer, avec l’aide de vos conseils habituels, que le ou les supports considérés correspondent à votre expérience, à vos connaissances, à votre situation financière, à vos objectifs d’investissement, à votre sensibilité au risque, ainsi qu’à la réglementation dont vous relevez (et notamment la législation locale à laquelle vous seriez éventuellement assujetti). 
 

Les performances passées ne préjugent en rien des résultats futurs, et doivent être analysées avec prudence. Les investissements, soumis aux fluctuations de marché, peuvent varier tant à la baisse qu’à la hausse, et présentent un risque de perte en capital. 
 

Nous vous rappelons que selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques, associations et sociétés n’ayant pas la forme commerciale, domiciliées ou établies fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus ou de résultats, les comptes ouverts, détenus, utilisés ou clos à l'étranger ainsi que les revenus afférents. En outre, concernant les personnes physiques, dès la perception de revenus mobiliers par l’intermédiaire de ces comptes, ces dernières doivent s’acquitter des prélèvements sociaux et, le cas échéant, d’un acompte d’impôt sur le revenu. Enfin, sous certaines conditions, la fraction de la valeur représentative d’actifs immobiliers de parts ou actions de sociétés ou organismes détenus sur ces comptes doit être déclarée à l’impôt sur la fortune immobilière si les titulaires concernés en sont redevables.
 

Par ailleurs, selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus, certaines informations relatives aux contrats de capitalisation et placements de même nature, et notamment aux contrats d’assurance-vie, souscrits auprès d’organismes établis hors de France et, le cas échéant, les produits générés sur ces contrats lors d'un rachat total ou partiel. En outre, ces dernières doivent s’acquitter, des prélèvements sociaux exigibles au titre de leur contrat. Enfin, la valeur de rachat des contrats d’assurance rachetables et des bons ou contrats de capitalisation à hauteur de la fraction de leur valeur représentative des unités de compte composées d’actifs immobiliers imposables doit être déclarée à l’impôt sur la fortune immobilière si les titulaires concernés en sont redevables. 
 

En cas de non-respect de ces obligations, les personnes concernées s’exposent à des rappels d'impôts et à l'application de sanctions. Pour plus de précisions concernant les obligations déclaratives et fiscales vous incombant, nous vous recommandons de vous rapprocher d’un conseil indépendant.
 

Conformément aux dispositions du Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 toutes les données à caractère personnel sont collectées, traitées et conservées conformément à la Charte de Protection des Données Personnelles accessible sur le site :
 

http://www.hsbc.lu/
 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'une des informations de cette Charte de Protection des Données Personnelles, veuillez adresser vos questions, commentaires et demandes à votre interlocuteur habituel ou à http://www.hsbc.lu/ ou à notre Délégué à la Protection des Données qui peut être contacté à l'adresse suivante :
 

HSBC Continental Europe - Délégué à la protection des données

38 avenue Kléber, 75116 PARIS, France 

ou dataprotection@hsbc.fr
 

Il est par ailleurs rappelé que, conformément à la réglementation applicable, tout consommateur dispose de la possibilité de s’inscrire gratuitement sur la liste d’opposition à démarchage téléphonique : www.bloctel.gouv.fr. Il est interdit à un professionnel de démarcher téléphoniquement un consommateur inscrit sur cette liste, sauf en cas de relations contractuelles.
 

L’activité de banque privée peut être exercée dans le monde entier par différentes entités juridiques du Groupe HSBC conformément aux exigences réglementaires locales. Les produits et les services décrits dans ce document peuvent être proposés par différentes sociétés du Groupe HSBC. Certains produits ou services ne sont cependant pas disponibles dans certaines zones géographiques. Par ailleurs, certaines agences HSBC interviennent en tant que points d’entrée de HSBC Private Banking France mais ne sont pas autorisées à présenter ou vendre des produits et des services, ou encore à offrir des conseils à la clientèle privée. De plus amples informations sont disponibles sur demande. Une liste complète des entités de banque privée est disponible sur notre site Internet, www.hsbcprivatebankfrance.com
 

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Aucune partie de ce document ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupération de données ou transmise à quelque fin ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans la permission expresse et écrite de HSBC Private Banking France, 38 avenue Kléber – 75116 Paris – France.

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Etablissement en France de

HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A.

Adresse de l’établissement : 

38 avenue Kléber – 75116 Paris (France)

Tél +33 (0) 1 49 52 20 00

SIREN 911 971 083 RCS Paris

TVA intracommunautaire : FR34911971083

HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A.

Société anonyme de droit luxembourgeois

Capital social : 160.000.000 euros

Numéro d’immatriculation RCS Luxembourg : B52461

Siège social : 18 Boulevard de Kockelscheuer - L-1821 Luxembourg

Banque et intermédiaire en assurances immatriculé auprès de l’Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurances sous le numéro 2011CM008 (www.orias.fr

Site internet : www.hsbcprivatebankfrance.com  

HSBC Private Banking France est la succursale de HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A. en France.

HSBC Private Bank (Luxembourg) S.A. est agréée en tant qu'établissement de crédit et soumise au contrôle prudentiel de la Commission de Surveillance du Secteur Financier au Luxembourg (CSSF) et est autorisée à exercer ses activités en France à la fois sur la base de la libre prestation de services et par l'intermédiaire de sa succursale.

HSBC Private Banking France est située au 38 avenue Kléber, 75116 Paris, France. 

En plus d'être principalement supervisée par la CSSF au Luxembourg, HSBC Private Banking France est également soumise à la surveillance de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF) :

L'adresse de contact de l'ACPR est la suivante : 

    Autorité de Contrôle prudentiel et de résolution

    4, place de Budapest

    CS 92459

    75436, Paris Cedex 09

    France

 

L'adresse de contact de l'AMF est la suivante : 

    Autorité des marchés financiers

    17, place de la Bourse

    75082, Paris Cedex 02

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