Cet été fut marqué par l’inflexion de la politique monétaire de la plupart des banques centrales des pays développés. Après plusieurs années de resserrement, l’heure de la détente a sonné...
Nous adoptons une vision résolument optimiste des marchés en cette période de fin d‘année. Il est encore trop tôt pour tirer un bilan de 2024 mais pour le moment, il a été avantageux d’être investi sur les marchés financiers afin de profiter de la progression significative des actions internationales, et de la hausse des obligations qui ont bénéficié des attentes de baisse des taux.
Dans nos perspectives d’investissement du quatrième trimestre 2024, notre CIO, Willem Sels, souligne la résilience de l’économie américaine et confirme l’absence de récession imminente malgré les craintes exprimées par les marchés cet été. Le rebond rapide du marché après la correction rapide de début août montre bien que les investisseurs continuent de rechercher des opportunités d’achat soutenues par la perspective de baisses de taux, d’amélioration des bénéfices des entreprises et d’innovation stimulant la productivité.
Dans ce contexte, nos quatre priorités d’investissement demeurent les suivantes :
- Privilégier la résistance des bénéfices : de nombreuses entreprises ont montré qu’elles pouvaient réaliser de solides résultats malgré une croissance mondiale modérée. Alors que le secteur technologique continue d’être attractif, d’autres secteurs se révèlent être des alternatives intéressantes aux méga-capitalisations technologiques.
- Investir les liquidités : le cycle mondial de baisse des taux est bien engagé et la rémunération du monétaire est amenée à diminuer. Nous recommandons de sécuriser les rendements obligataires sur des crédits de qualité avant qu’ils ne baissent davantage, et d’utiliser des stratégies multi-actifs pour exploiter un large éventail d’opportunités.
- Gérer le retour de la volatilité : les élections américaines, la politique monétaire mondiale et les risques géopolitiques pourraient entraîner une certaine perplexité sur les marchés dans les mois à venir, mais les stratégies d’arbitrage et les fonds de couverture peuvent protéger contre les baisses tout en restant investi.
- Considérer les opportunités des marchés asiatiques. L’Asie offre des perspectives attrayantes en matière de diversification, avec des opportunités prometteuses provenant de ses leaders de croissance résilients et d’obligations de qualité, notamment au Japon, en Inde et en Corée du Sud. Avec une croissance attendue du PIB de 4,7 % en 2024, le moteur économique de l’Asie bénéficie de tendances structurelles, de l’innovation axée sur l’IA et d’un boom des investissements alimenté par la réorganisation des chaînes d’approvisionnement et la transformation verte.
Notre réseau mondial d’experts financiers est prêt à vous accompagner dans la mise en oeuvre de stratégies adaptées, en s’appuyant sur des analyses approfondies et une compréhension fine des marchés. Dans un environnement économique en constante évolution, marqué par l’incertitude géopolitique et les fluctuations de marché, nous souhaitons vous apporter une vision claire et stratégique pour vous accompagner dans vos décisions d’investissement.
En conclusion, nous sommes convaincus que, ensemble, nous pouvons transformer ces défis en opportunités. La confiance que vous placez en nous est notre plus grand atout, et nous restons engagés à vous fournir le soutien nécessaire pour atteindre vos ambitions.
Les banques centrales jouent un rôle crucial dans la gestion des économies modernes. Elles fixent notamment le taux d’intérêt auquel elles prêtent et rémunèrent les dépôts des banques au jour le jour (« le taux directeur ») qui a une influence majeure sur l’inflation, l’investissement, la consommation et donc la croissance économique. Ces décisions sont, de ce fait, particulièrement attendues dans le contexte actuel de ralentissement.
Or cet été fut marqué par l’inflexion de la politique monétaire de la plupart des banques centrales des pays développés. Après plusieurs années de resserrement, l’heure de la détente a sonné !
Mais la décision la plus attendue était celle de la Fed alors que l’institution avait passé son tour en juillet. La question était d’ailleurs, depuis les déclarations de Jerome Powell à Jackson Hole fin août, moins de savoir si elle allait passer à l’acte mais plus d’estimer de quelle ampleur serait sa décision. Le 18 septembre, la Fed a opté pour une baisse de son taux directeur de 50 pb pour le ramener dans une fourchette de 4,75-5 % principalement pour des raisons préventives. En optant pour un mouvement de cette ampleur, la Fed estime que les dernières données d’inflation sont suffisamment rassurantes pour viser un atterrissage en douceur de l’économie en réduisant les risques d’une détérioration plus significative des conditions du marché du travail. Rappelons que la Fed a un double mandat : la stabilité des prix et le maintien du plein-emploi. Ce dernier semble avoir pris le pas.
Un atterrissage en douceur attendu
Le FOMC a légèrement revu ses projections économiques faisant état d’attentes un peu plus élevées sur le taux de chômage à 4,4 % en 2024 et 2025 (versus 4 % prévu précédemment) et un retour à un niveau « neutre » de 4,2 % seulement en 2027. Parallèlement, ses prévisions d’inflation ont été un peu revues à la baisse à 2,3 % pour 2024 se rapprochant ainsi de l’objectif long terme de la Fed de 2 %. Le dernier chiffre d’inflation (2,5 % au mois d’août) semble confirmer cette tendance et souligne le chemin parcouru dans cette lutte depuis le pic de 9 % observé en juin 2022. Enfin, les dernières données d’activité ont plutôt surpris positivement avec une croissance économique qui devrait atteindre 3 % en rythme annuel au troisième trimestre.
Les enseignements des « dot plot »
Ces projections des membres de la Fed sont riches en enseignements sur le futur rythme de baisse qui pourrait être adopté, M. Powell ayant souligné, prudemment, que les prochaines décisions seraient prises à l’aulne des statistiques économiques à paraître. À ce stade, la prévision médiane pour 2024 est de 50 pb de baisse supplémentaire (avec un taux directeur à 4,25/4,5 % en fin d’année) et 1 % de baisse complémentaire en 2025.
Une prudence partagée par les autres grandes banques centrales
En effet la Fed était l’une des dernières à agir. La Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre avaient été plus rapides mais en adoptant une même attitude de prudence afin d’éviter tout retour de risques inflationnistes. Au sein des pays émergents, la Chine a également décidé de soutenir son économie par des baisses de taux.
Que pensons-nous ?
À la suite du message délivré par la Fed , nous sommes en ligne avec les prévisions du FOMC sur des cibles de taux Fed Funds à 4,25-4,50 % fin 2024 et 3,25-3,50 % en juin 2025. Le chemin est étroit mais en cas d’atterrissage en douceur confirmé, ce mouvement laisse espérer un nouveau potentiel de hausse sur les marchés financiers. Nous vous présentons nos vues et nos recommandations d’investissement en page 3.
Comité de rédaction : Diane Alexane (Responsable de la Gestion Conseillée) ; Julie Badaoui (Responsable Marketing France & Luxembourg) ; Caroline Bernard (Gestionnaire Sous Mandat) ; Nicolas Budry (Responsable de la stratégie d’investissement France & Luxembourg), Ondine Ji (Conseiller en Investissement) ; Sandrine LE GALL (Responsable Marketing, HSBC Asset Management)
Le marché de la biopharmacie s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique de croissance, porté par l’élan post-pandémique. Les revenus sont estimés à 1,2 trillion de dollars pour cette année. Cette expansion est le fruit d’un double moteur : l’introduction de produits thérapeutiques innovants et une demande toujours plus pressante de soins de santé performants.
Le secteur de la santé
Les grandes entreprises du secteur se distinguent par une progression notable de leurs ventes et de leurs bénéfices, accompagnée de flux de trésorerie solides, traduisant ainsi une résilience face aux incertitudes économiques. Ce contexte, couplé à des valorisations boursières attractives par rapport aux moyennes historiques, ouvre des fenêtres d’investissement intéressantes.
Toutefois, il est essentiel de garder un oeil sur les entreprises dont le brevet de certains médicaments vont arriver à expiration, ce qui pourrait influer significativement sur leur activité et impacter leur valorisation. Quant aux débats sur les prix des médicaments, bien qu’ils subsistent, la pression semble s’être atténuée, en dépit de la polémique qui entoure certaines thérapies au coût élevé.
Pourquoi privilégier ce secteur aujourd’hui ?
Le secteur de la santé se situe à un carrefour stratégique, où les récentes avancées technologiques et médicales ouvrent des perspectives considérables pour l’amélioration des traitements. Les innovations dans les domaines de l’obésité, du cancer, des maladies auto-immunes et endocriniennes représentent des progrès majeurs pour la qualité de vie des patients, et offrent de belles opportunités d’investissement. Ces traitements pourraient transformer durablement la prise en charge de nombreuses pathologies.
De plus, les recherches autour des maladies rares continuent de progresser, apportant de nouvelles solutions thérapeutiques là où il n’y avait que peu d’espoir. Le statut de « médicament orphelin » permet à ces traitements de bénéficier de cadres législatifs protecteurs, favorisant ainsi la poursuite de ces travaux pionniers. L’ensemble de ces avancées contribue à dessiner un avenir où l’accès à des soins plus spécialisés et adaptés devient une réalité.
Le secteur connaît également une dynamique de transformation stratégique. Les entreprises, cherchant à renforcer leur capacité d’innovation, s’orientent vers des partenariats et/ou des fusions-acquisitions pour enrichir leurs portefeuilles de produits. Parallèlement, le marché des diagnostics se développe rapidement, avec des technologies de pointe telle que le séquençage génétique et la biopsie liquide, qui permettent une détection plus précoce et plus précise des maladies. Ces nouvelles approches changent profondément la manière de diagnostiquer et traiter les patients, apportant une véritable révolution dans la médecine préventive.
Enfin, le secteur dentaire qui représente un marché de 20 milliards de dollars, souvent sous-estimé, affiche un fort potentiel de développement, avec des besoins croissants et des innovations qui contribuent à améliorer l’accessibilité des soins.
Pourquoi maintenant ?
Aujourd’hui plus que jamais, le secteur de la santé offre des perspectives qui vont bien au-delà des considérations économiques. Les défis démographiques, avec une population vieillissante et des besoins croissants en matière de soins, appellent à des réponses adaptées et efficaces. L’augmentation de l’espérance de vie, associée à des départs massifs à la retraite, crée une demande pressante pour des traitements plus performants et plus accessibles, notamment dans la prise en charge des maladies chroniques. C’est dans ce contexte que les récentes innovations médicales et technologiques prennent tout leur sens, non seulement en réduisant les coûts de traitement, mais surtout en améliorant la qualité et l’efficacité des soins.
Dans un climat économique marqué par un ralentissement général, les secteurs défensifs comme la santé se distinguent par leur capacité à offrir des rendements solides et durables. L’innovation, couplée à une demande soutenue, continue d’élargir les marges de profit tout en optimisant les coûts. Les progrès technologiques dans les soins de santé promettent non seulement de stimuler les revenus, mais aussi de transformer le quotidien des patients, offrant ainsi un double bénéfice : financier et sociétal.
Enfin, il est important de souligner que les systèmes de santé, encore éprouvés par les retards liés à la pandémie, peinent à répondre à l’accumulation des besoins médicaux non satisfaits. Cela se traduit par de longues listes d’attente pour certaines interventions, mais surtout par un besoin criant de diagnostics plus rapides et de traitements adaptés. Certains domaines de santé font également face à une demande particulièrement forte comme la dentisterie, la dermatologie ainsi que les tests de routine.
Les dépenses nationales de santé augmentent
Source : CMS, HSBC Global Private Banking, mars 2024.
Le marché biopharmaceutique en expansion
Source : Visible Alpha, HSBC Global Private Banking, mars 2024.
Pour concrétiser vos ambitions de croissance internationale, vous devez vous entourer de partenaires d’excellence afin de profiter des meilleures solutions. Chez HSBC Europe, nous bénéficions de plus de 150 ans d’expérience au service des entreprises et de leur développement à l’international. Grâce à notre connaissance des marchés locaux et à l’étendue de notre réseau d’experts présents dans plus de 60 pays et territoires, nous vous accompagnons vers le succès. (Vidéo en anglais)
*HSBC en Europe : propulser vos ambitions de croissance à l’international
Aux États-Unis, les récentes décisions de la Réserve fédérale, à travers la réduction des taux directeurs, insufflent un nouvel élan aux marchés actions et soutiennent les marges des entreprises américaines. Les prévisions de croissance des bénéfices (+10 % en 2024 et +15,2 % en 2025) témoignent de la vigueur attendue.
Historiquement, les actions américaines surpassent leurs homologues mondiaux après une première baisse des taux, notamment dans les secteurs de la technologie, des soins de santé, des services de communication, et des biens de consommation discrétionnaire. Cependant, les grandes capitalisations, telles que les « Sept Magnifiques*», pourraient voir un ralentissement de leur progression récente, tandis que le reste du S&P 500 affiche des perspectives plus prometteuses.
Dans ce contexte de détente monétaire, les obligations de qualité, comme les bons du Trésor américain et les obligations d’entreprises de qualité (Investment Grade) apparaissent comme des refuges sûrs.
En Europe, la trajectoire économique reste timide et en deçà des attentes. Toutefois, la baisse des taux d’intérêt, enclenchée par la Banque centrale européenne, soutient les secteurs particulièrement sensibles aux coûts d’emprunt, tels que les services de communication et les services publics. Sur le plan des devises, nous maintenons une position baissière (bearish) sur les paires EUR/USD et EUR/GBP, principalement en raison de la faiblesse des rendements européens par rapport aux États-Unis et au Royaume-Uni, de la croissance régionale en retard, et des incertitudes politiques persistantes. De même, nous anticipons un affaiblissement du franc suisse face au dollar américain, en raison des différentiels de taux d’intérêt.
En Asie, la croissance économique régionale s’affirme avec vigueur. Les banques centrales asiatiques suivent la tendance initiée par la Fed en abaissant leurs taux, stimulant ainsi les marchés actions régionaux. Le 24 septembre, les régulateurs financiers chinois, dont la Banque populaire de Chine, ont dévoilé un ensemble de mesures de soutien, comprenant une réduction de 50 pb des réserves obligatoires des banques et une réduction de 20 pb du taux de repo. Ces mesures, bien que plus ambitieuses que prévu, sont perçues comme un soutien tactique à court terme pour les actions chinoises, mais insuffisantes pour rompre la spirale déflationniste structurelle du pays. Nous continuons à diversifier notre exposition en Asie, où les économies de l’ASEAN profitent de la réorientation stratégique des chaînes d’approvisionnement. Singapour, en particulier, grâce à son ouverture économique, apparaît comme un marché attrayant. Nous relevons les actions singapouriennes à « légèrement surpondérées », en raison de la solidité de son secteur immobilier qui devrait tirer parti des baisses globales des taux, d’un rendement en dividende de 4,9 %, parmi les plus élevés de la région, et des valorisations jugées raisonnables. Par ailleurs, les devises asiatiques affichent des perspectives positives, renforcées par la conjoncture monétaire actuelle.
Dans les marchés émergents, l’assouplissement monétaire de la Fed crée un cadre propice à la baisse des taux dans plusieurs pays, ouvrant ainsi la voie à des opportunités pour les obligations locales et celles libellées en devises fortes. L’Indonésie, par exemple, bénéficie d’un climat favorable, et nous avons relevé notre position sur les obligations souveraines du pays à surpondéré.
Les investissements alternatifs continuent également de jouer un rôle prépondérant. Les fonds immobiliers et les fonds de crédit privés devraient tirer avantage de la baisse des taux, tandis que les hedge funds, dans ce contexte de rotation sectorielle et de dispersion des valorisations, offrent des opportunités intéressantes.
Sur les marchés des commodités, l’or, bien qu’à des sommets historiques, demeure un actif prisé. Les prix du pétrole, après une baisse en début de trimestre, retrouvent un soutien modéré, stimulés par l’escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et une reprise mesurée de la demande mondiale.
Source : GIC octobre 2024
*Désigne 7 entreprises américaines cotées dont les performances ont été exceptionnelles en 2023. Ces entreprises sont les GAFAM – Alphabet, Amazon, Meta, Apple et Microsoft –, auxquelles s’ajoutent Nvidia, une société leader dans la production de matériel et de logiciels en lien avec l’intelligence artificielle, et Tesla.
L’importance du remboursement et le rôle croissant de l’IA dans le secteur de la santé
Solutions d’investissement
L’Asie dans le Nouvel Ordre Mondial
L’Asie se positionne comme moteur clé de la croissance mondiale avec un PIB attendu à 4,7 % en 2024. Les opportunités résident dans les réformes de gouvernance d’entreprises, la réorganisation des chaînes d’approvisionnement et la croissance démographique en Inde et dans les pays de l’ASEAN. Les obligations asiatiques de qualité, notamment en Inde et en Indonésie, sont également privilégiées pour leur potentiel de rendement, soutenues par l’assouplissement des banques centrales asiatiques.
Les technologies innovantes
L’innovation technologique transforme les secteurs de l’aérospatiale et de la santé grâce à des avancées en IA, robotique et infrastructures numériques. Les thérapies NextGen, la croissance des centres de données, l’IA générative, et l’explosion des satellites commerciaux ouvrent de nouvelles opportunités majeures.
Action climatique
L’industrie durable, autrefois émergente, atteint désormais une échelle significative. Les énergies renouvelables et la biodiversité sont au coeur des investissements. L’énergie propre, essentielle pour atteindre la neutralité carbone, croît rapidement, tandis que les modèles économiques circulaires freinent la perte de biodiversité.
Les changements sociétaux
Les évolutions démographiques et technologiques façonnent la société. Trois thèmes principaux émergent : infrastructures et villes du futur, où les besoins d’urbanisation et de digitalisation attirent des investisseurs majeurs ; empowerment social et bien-être mettent en avant l’égalité de genre ; et sports et divertissement, stimulés par la technologie et la demande des consommateurs.
HSBC GIF Global Equity Sustainable Healthcare
Dr Nathalie Flury et Michael Schröter Co-gérants du fonds
HSBC GIF Global Equity Sustainable Healthcare
Document non contractuel qui peut être proposé à des investisseurs non professionnels au sens de la directive européenne MIF. Toute souscription dans un OPC présenté dans ce document doit se faire sur la base du prospectus et le cas échéant du DIC en vigueur.
Le fonds HSBC GIF Global Equity Sustainable Healthcare, avec près de 500 millions de dollars d’actifs sous gestion et un historique de trois ans*, investit dans des entreprises qui développent des produits et services capables d’améliorer les résultats cliniques des patients tout en étant rentables. Les entreprises du secteur de la santé dépendent de plus en plus des décisions de remboursement pour assurer le succès commercial de leurs produits innovants, souvent onéreux. Les payeurs, qu’il s’agisse des gouvernements ou des compagnies d’assurance, jouent un rôle clé en rendant ces innovations accessibles aux patients. Pour obtenir un remboursement favorable, les entreprises doivent démontrer des bénéfices cliniques mesurables et prouver que leurs produits sont rentables. Par ailleurs, l’intelligence artificielle (IA) est devenue un levier stratégique pour soutenir l’innovation, bien que son plein potentiel dans la recherche et développement (R&D) ne soit pas encore réalisé.
Le remboursement est crucial pour le succès commercial
Développer de nouveaux médicaments, dispositifs médicaux ou services de santé exige des investissements colossaux en recherche et essais cliniques. Ces innovations, souvent coûteuses, dépendent du soutien financier des payeurs pour être largement adoptées. Les gouvernements et assureurs examinent attentivement si un produit apporte des avantages cliniques par rapport aux options actuelles et s’il est rentable à long terme.
Pour réussir commercialement, un produit doit prouver qu’il améliore la santé des patients tout en réduisant les coûts associés. Par exemple, un nouveau traitement pour une maladie chronique doit démontrer qu’il est plus efficace que les thérapies actuelles, tout en limitant les hospitalisations ou les complications, réduisant ainsi les coûts globaux. Si les critères de bénéfices cliniques et d’efficacité économique sont remplis, les chances d’obtenir un remboursement favorable augmentent, ce qui contribue au succès du produit sur le marché.
L'IA comme levier d'innovation en santé
L'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour stimuler l'innovation dans la santé. Bien qu'elle promette d'améliorer la productivité en R&D, notamment en accélérant la découverte de nouveaux traitements et en optimisant les essais cliniques, ces bénéfices potentiels restent en grande partie à concrétiser. Cependant, l'IA a déjà des effets tangibles dans d'autres domaines, comme le diagnostic, la chirurgie robotisée et l'amélioration des opérations hospitalières.
Dans le diagnostic, l'IA a révolutionné l'analyse des images médicales en permettant de détecter les anomalies avec une précision accrue. Ces outils sont capables de repérer des signes de maladies que les spécialistes pourraient manquer, ce qui permet un diagnostic plus précoce et un traitement plus rapide, améliorant ainsi les résultats pour les patients. L'IA contribue ainsi à une réduction des erreurs de diagnostic, tout en augmentant l'efficacité du système de santé.
En chirurgie, l'IA améliore la précision des interventions grâce à l’utilisation de robots intelligents, réduisant les erreurs humaines et optimisant les résultats post-opératoires. Cela se traduit par des opérations plus sûres, des temps de récupération plus courts et une meilleure gestion des ressources médicales, tout en augmentant la satisfaction des patients.
L'impact immédiat de l'IA sur les opérations hospitalières
L'IA a également un impact notable sur les opérations hospitalières. Les algorithmes d'intelligence artificielle sont utilisés pour prévoir les admissions, optimiser la gestion des lits et améliorer l'allocation des équipes soignantes. Ces outils permettent de rationaliser les processus hospitaliers, réduisant ainsi les coûts et augmentant l'efficacité des services de santé. En améliorant l'organisation interne des hôpitaux, l'IA contribue à un meilleur accès aux soins tout en garantissant une utilisation optimale des ressources.
Conclusion
L'intelligence artificielle transforme progressivement le secteur de la santé, bien que son potentiel dans la R&D ne soit pas encore entièrement exploité. Cependant, son utilisation dans le diagnostic, la chirurgie et la gestion hospitalière a déjà un impact positif significatif. Combinée à des stratégies de remboursement adaptées, l'IA devient un levier crucial pour garantir le succès commercial des nouvelles innovations en santé, tout en améliorant la qualité des soins pour les patients.
Source: HSBC Asset Management, septembre 2024. Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de HSBC Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Asset Management. Par conséquent, HSBC Asset Management ne saurait être tenue responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ce document et/ou analyse dans ce document.
OBJECTIF DE GESTION
Le Fonds cherche à générer une croissance du capital à long terme et des revenus en investissant dans un portefeuille d’actions de sociétés susceptibles de tirer profit de budgets de santé de plus en plus restreints dans le monde entier, tout en promouvant des caractéristiques ESG. Le Fonds remplit les conditions requises en vertu de l’Article 8 du règlement SFDR.
RISQUES PRINCIPAUX
- Risque de perte en capital,
- Risque actions,
- Risque liée à la gestion discrétionnaire
- Risque de change,
- Risque lié aux petites et moyennes capitalisations
- Risque en matière de durabilité
PROFIL DE RISQUE – RENDEMENT
SRI: 4/7
Le SRI (Summary Risk Indicator) est un indicateur global du niveau de risque du produit. L'échelle varie de 1 (le moins risqué) à 7 (le plus risqué). Les données historiques pourraient ne pas constituer une indication fiable pour le futur. Rien ne garantit que la notation restera la même et la classification peut varier à long terme. La note la plus basse n’indique pas que l’investissement est exempt de tous risques. Ne prenez pas de risque inutile. Lisez le Document d'Informations Clés. Le fonds présente un indicateur de risque élevé. La valeur liquidative pourra connaître de fortes variations à la baisse comme à la hausse.
Article 8 SFDR : Le produit promeut des caractéristiques environnementales ou sociales, ou une combinaison de ces caractéristiques, à condition que les entreprises dans lesquelles les investissements sont réalisés suivent des pratiques de bonne gouvernance.
Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de HSBC Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Asset Management. Par conséquent, HSBC Asset Management ne saurait être tenue responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ce document et/ou analyse dans ce document.
Source : HSBC Asset Management, septembre 2024
Risques principaux
• Risque de perte en capital : Il est important de garder à l’esprit que la valeur des investissements et que tout revenu généré par ces investissements varie à la hausse comme à la baisse et ne sont nullement garantis
• Risque actions : Les stratégies investissant dans des titres cotés en bourse peuvent pâtir de l’évolution globale des marchés des actions. La valeur des investissements peut évoluer à la baisse comme à la hausse en raison des fluctuations des marchés actions
• Risque liée à la gestion discrétionnaire : La gestion discrétionnaire repose sur l’anticipation de l’évolution des marchés et des titres. Il est possible que le fonds ne soit pas systématiquement investi sur les marchés et dans les titres les plus efficients
• Risque de change : En cas d’investissement dans des actifs étrangers, l’évolution du taux de change peut entraîner une baisse/une hausse de la valeur des montants investis. Les variations des taux de change entre devises peuvent avoir un impact significatif sur les performances des produits présentés
• Risque lié aux petites et moyennes capitalisations : Veuillez noter que le fonds est investi dans des titres émis par des sociétés qui, en raison de leur petite ou moyenne capitalisation boursière, sont moins liquides et peuvent présenter des risques plus élevés
• Risque en matière de durabilité : un événement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de la gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante, réelle ou potentielle, sur la valeur de l’investissement
En complément du Document d’Informations Clés pour l’Investisseur (DIC) en vigueur, les investisseurs potentiels doivent se référer au prospectus pour une information détaillée au sujet des risques associés à chaque OPC présenté.
Caractéristiques extra-financières
Définition de l’univers d’investissement ESG du fonds | Dans des conditions de marché normales, le Fonds investira au moins 70 % de ses actifs dans des actions (ou titres similaires) de sociétés de toute taille du secteur de la santé durable basées dans des marchés émergents et développés. Le Fonds investira dans des actions de sociétés présentant une exposition actuelle ou attendue aux revenus liés à des produits de santé durables. Les objectifs du Fonds sont alignés sur l’Objectif de développement durable n° 3 de l’ONU. |
Méthodologie notation ESG/critères pris en compte | HSBC utilise son propre processus d’investissement systématique exclusif pour mesurer la manière dont les caractéristiques environnementales promues par le compartiment sont respectées. HSBC utilisera les données fournies par un certain nombre de tiers. Toutes les données utilisées seront vérifiées par le département de recherche approfondie de HSBC Asset Management.
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Exclusions | Le compartiment n’investira pas dans des actions et des titres assimilés à des actions de sociétés qui ont une exposition importante, dépassant un seuil d’exposition de revenus, à des activités exclues spécifiques. Ces Activités exclues sont la propriété de HSBC Asset Management (et de ses sociétés affiliées) et peuvent inclure, mais sans s’y limiter :
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Limites de la méthodologie et utilisation de données issues de tiers | Bien que HSBC Asset Management utilise des données tierces provenant de multiples sources, HSBC Asset Management examine et recherche ces données. La couverture des données disponibles reste cependant limitée. Les données ESG pour certaines catégories d’actifs peuvent ne pas être accessibles au public via des fournisseurs de données tiers ou ne pas être suffisantes. Dans ce cas, HSBC utilise des méthodes exclusives pour appuyer les évaluations ESG au niveau des titres et du portefeuille. HSBC Asset Management n’a connaissance d’aucune limite en matière de respect des caractéristiques environnementales ou sociales du compartiment. |
Principales Incidences négatives (PAI) |
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Approche ESG | Investissement thématique |
Min E/S | NA |
Min Investissements durables | 10% |
Taxonomie | Les investissements durables au sein du compartiment n'ont pas vocation à être alignés sur la taxonomie européenne, celui-ci est donc évalué à 0 %. Cela ne signifie pas que les investissements détenus par le compartiment soient nocifs pour l'environnement ou non durables. Cependant, de temps à autre, le compartiment peut détenir des investissements alignés sur la taxonomie. |
Politique d’engagement actionnarial | De plus amples informations sur notre politique d'« investissement responsable » et nos « procédures de mise en œuvre » sont disponibles sur notre site internet. La décision d'investir dans le fonds promu doit tenir compte de toutes les caractéristiques ou objectifs du fonds promu tel que décrit dans son prospectus. https://www.assetmanagement.hsbc.fr/fr/retail-investors/about-us/responsible-investing |
* Source: HSBC Asset Management, données au 15 septembre 2024